La fin de ce temps de Noël nous invite à entrer dans le dialogue mystérieux entre l'invisible et le visible, entre Dieu et l'humanité. Les signes de ce dialogue sont au pluriel et se manifestent par des "passeurs", Jean-Baptiste comme les mages. Une "triangulation théophanique" pourrait-on dire....
Isaïe emploie une formule plutôt bucolique pour exprimer l'échange : " La pluie et la neige qui descendent des cieux n'y retournent pas sans avoir abreuvé la terre et l'avoir fait germer, donnant la semence au semeur et le pain à celui qui doit manger". Voilà un texte inspiré qui doit parle à tant de personnes à la redécouverte de la nature en ces temps de pandémie.
Nous sommes invités aussi à ne pas nous arrêter là mais à intérioriser la suite : "Ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission". Une mission à laquelle nous sommes appelés nous aussi....
Le baptême fait de nous "potentiellement" des créatures nouvelles. Sommes-nous capables de nous laisser "vraiment" renouveler. Pas facile ! Mais essayons ....
Beau dimanche du Baptême du Seigneur !
Serge, votre curé
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