Isaïe nous est familier en Avent et nous connaissons par coeur quelques-uns de ses versets célèbres. Si nous attendons bien une lumière dans le pays de l'ombre où nous marchons, les esprits sont spontanément focalisés sur la crise sanitaire et l'espérance du retour à une vie plus "normale"
Lors de l'Avent, nous allumons une bougie à la fois : il faut de la patience. Notre vie est-elle meilleure ou pire que celle des destinataires des prophéties du second Isaïe. Nous n'en savons trop rien en détail. Mais nous savons qu'il était dans la joie de pouvoir sortir de Babylone.
Ces moments de joie, ne les boudons pas ! .Et que la fête de Saint Nicolas soit belle et joyeuse pour les enfants et les jeunes : voilà une fête bien familiale où les familles vont se "retrouver" dans davantage d'intimité. Est-ce si mal finalement ?
Le début de l'Evangile de Marc accorde une place centrale au Précurseur : celui qui doit diminuer alors que le Christ doit grandir ! Dans une quinzaine de jours, dès le solstice d'hiver et Noël, les jours vont enfin s'allonger.
La foi chrétienne suggère qu'il faut lire notre destinée à partir de la fin ! Ce sont ce ciel nouveau et cette terre nouvelle évoqués par Pierre dans sa seconde épître, un texte très tardif du Nouveau Testament, qui n'est sans doute pas de Pierre mais dit la foi des premières générations ! Ce retour en arrière nous permet d'aller de l'Ava/ent ! Oui, Dieu vient à notre rencontre et d'une façon bien différente qu'aurait pu l'imaginer l'humanité !
Bon deuxième dimanche de l'Avent !
Serge, votre curé
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